Le blog de La Hurlette

Un rapport sur le travail des femmes en Europe, publié à l'occasion de la journée internationale de la femme, souligne de nombreuses inégalités.

Les femmes ayant des enfants gagnent en moyenne un tiers de moins que les hommes, et rencontrent des obstacles dans leur carrière, d'après une étude globale des syndicats publiée lundi 8 mars.

Non seulement les femmes sont moins payées mais elles subissent de plein fouet la double peine infligée par cette majorité gouvernementale par la loi sur les retraites. En effet les femmes sont les principales victime du système de la décote car elles ont souvent été contraintes de prendre des temps partiels ou des congés sans soldes pour s'occuper des enfants.

Ceux qui font des grands discours sur la condition féminine sont également ceux qui sont les auteurs de cette nouvelle régression pour les femmes.

Il faut absolument se battre pour la suppression de la décote qui pénalise surtout les moins biens lotis à commencer par les femmes.

La neige a bloqué toute activité sur une partie du territoire, mais rien n'a été anticipé. C'est ainsi que l'imprévision et l'indécision au sujet de cet épisode neigeux a entre autres conséquences imprévues remis en cause les projets de carrière des étudiants qui n'ont pu se rendre sur les lieux des épreuves de certains concours, notamment les CAPET. Alors que celles du CAPEPS on été repoussées en raison des intempéries à Tahiti, rien n'a été envisagé cette fois pour la métropole. C'est donc une véritable injustice qui est créée entre les candidats selon les régions dans lesquelles ils concourraient. Le ministre de l'Education Nationale devrait prendre des conseils auprès de sa consœur de la santé au sujet du principe de précaution, et le Président serait pertinent en prenant en considération cette injustice flagrante et en y apportant une solution.

en réaction aux problèmes de Vitry et d'ailleurs et à l'attitude irresponsable de Chatel :
Non seulement l'éducation a besoin de plus de personnels et ne doit pas être victime du dogme sarkosien de la suppression d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, mais en plus elle a besoin de personnel formé et qualifié.

Surveillant doit être un métier qui s'apprend, un emploi réel et non pas servir d'éponge à chômeurs par des CDD à répétition, pour des  précaires qu'on "jette" au bout de six mois. Enfin il s'agit aussi de redonner aux profs l'autorité qu'on leur a trop vite retirée en les accusant d'être responsables de tous les maux de la société et en les privant du respect qui devrait leur être du.

Un projet d'accord cadre vise à accorder pendant leurs fonctions des salaires élevés aux personnes occupant des postes à forte responsabilité (directeur ou sous-directeur d'administration centrale, directeur départemental..).

Il est évident qu'en intéressant les chefs à la partie ceux ci vont mettre une pression du feu de dieu sur leurs subalternes.

On le voit déjà dans la police avec des conséquences édifiantes.

La culture de l'entreprise va s'appliquer à des services publics destinés visiblement à se transformer également en entreprises et les fonctionnaires en CDI ou CDD.

Va falloir que ça marche à la baguette !!!

Nouvelle annonce du gouvernement : "on va licencier les fonctionnaires qui refuseront 3 fois un poste proposé"

Mais quelle connerie !

Les enseignants représentent la moitié des fonctionnaires d'état et jamais on ne leur a proposé 3 choix de postes. Avec un recrutement à BAC +5, bientôt BAC+6 en attendant encore plus, c'est à dire de plus en plus tard et donc de plus en plus investi dans une vie familiale, le jeune ou moins jeune prof doit impérativement rejoindre LE poste qui lui est attribué. Le plus souvent c'est loin de ses attaches et ce sont les postes le plus difficiles.

Si poste pas rejoint c'est la démission ! Un point c'est tout

Si un poste est fermé par "mesure de carte scolaire" c'est obligé de prendre le poste attribué également et on ne discute pas !

Car un fonctionnaire doit se soumettre aux contraintes du service public justement pour être au service du public …

C'est pourquoi en contrepartie le fonctionnaire bénéficie d'un déroulement de carrière, de la sécurité de l'emploi (et pas de la sécurité du poste …) et d'une pension (et non d'une retraite) lorsque celui ci atteint l'age de "la cessation d'activité".

Toutes ces explications à l'usage des nuls qui parlent beaucoup pour "casser du sucre" sur le dos des fonctionnaires sans rien savoir.

Mais pourquoi tant de haine ?

Parce que le marché est juteux et que la droite libérale voudrait bien tout privatiser pour tout rentabiliser et s'en mettre "plein les fouilles". Remplacer des fonctionnaires qui"coûtent cher" par des salariés précaires en CDD ou en CDI, peut importe pourvu qu'on puisse facilement les jeter. Voilà le rêve de nos libéraux qui ont imposé la libre concurrence non faussé à l'Europe.

Remplacer les routes par des autoroutes privatisées, les hôpitaux par des cliniques privées, et les écoles publiques par des entreprises scolaires privée et entendre le doux bruit du pognon qui tombe dans les caisses des riches , quel merveilleux monde se prépare.

Pour y parvenir il faut matraquer dans les médias pour décrédibiliser les fonctionnaires en les accusant de la rage, du choléra, et des trous dans le budget.

Et les braves couillons d'y croire en hurlant avec la meute et d'aller à la curée en sciant la branche qui leur sert de perchoir.