Que les syndicats n'aient pas à donner de consignes de vote, c'est évident car ce n'est pas leur rôle. Mais ils se doivent en fin de quinquennat de dresser un bilan social et rendre compte de l'évolution du dialogue social afin d'éclairer leurs adhérents pour faire leur choix électoral.
Ils doivent également faire état des rencontres avec les candidats et exposer les propositions de ceux ci.
Le Président sortant doit donc assumer le bilan social catastrophique de son mandat qui se termine par un ministre de la fonction publique qui insulte les syndicalistes et un candidat–président sortant qui fustige les syndicats, après avoir tout fait pour nuire à leur action.
Pardon, j'oublie qu'un seul syndicat trouve grâce à ses yeux : le MEDEF… qui n'hésite pas à appeler à voter pour lui !