Le blog de La Hurlette

la Grèce montre la voie dans laquelle doit s'engager la lutte contre le pouvoir total de la finance qui piétine la démocratie et le social.

Les responsables politiques aux bottes des grands financiers n'accordent pas assez d'importance aux citoyens de leurs pays, notamment en décrédibilisant constamment les représentants des salariés qui en sont les moteurs. L'absence de dialogue permanent indispensable affaiblissant les syndicats, le danger qui guette est effectivement l'explosion sociale spontanée, avec ses tragiques conséquences sur tous les plans.

En politique également des radars seraient nécessaires pour lutter contre l'insécurité sociale!

il y a fonctionnaires ...et fonctionnaires.

On peut, peut être, geler les salaires de certains fonctionnaires travaillant au Sénat, ou à Bercy. Mais il y a les autres, les "gagne-petit" qui vont devenir des "crève-la-faim". Ceux qui ont toutes les contraintes, car la vie de fonctionnaire n'est pas faite que d'avantages et de privilèges, et seront en plus les mal payés. C'est bien l'exemple de ce gouvernement qui ne fait qu'amplifier l'injustice dans le pays.

N'oublions jamais que le service public est le patrimoine de ceux qui n'en n'ont pas. Or pas de service public sans fonctionnaire, personnel "à la disposition du public" ce qui est loin d'être facile dans notre période! Et cela mérite salaire !!!

une fois encore les médias et les instituts de sondages aux mains des grands groupes financiers privilégient le candidat d'opposition "le moins pire" pour leurs intérêts" au cas où le candidat de la droite libérale ne serait pas élu.

Cette stratégie a parfaitement fonctionné en faisant de Ségolène Royal la candidate de la gauche en 2007. Alors on la rejoue identique…

Qu'on arrête un peu de nous faire prendre les vessies pour des lanternes.

En effet dans 18 mois il aura fini de casser tout ce qui subsistait d'un peu social après le passage de Chirac à l'Elysée. Il ne lui restera donc plus rien à détruire, il se sera bien gavé en avantages liés à la fonction et donc un deuxième mandat ne pourrait pas lui apporter plus de satisfaction, mais que les ennuis de se retrouver face à un pays délabré par sa faute.

Ensuite il n'aura plus le soutien de la grande finance qui l'a porté au pouvoir car les ultra riches auront conscience qu'il ne reste plus de laine à tondre sur le dos des Français.

Il est donc possible que la gauche arrive au pouvoir avec des projets de redressement du pays en passant par la seule solution de l'imposition des plus fortunés. Il ne fait alors aucun doute que ceux ci se dépêcheront, comme en 1981 d'aller planquer leurs biens en Suisse, au Luxembourg où dans quelques autres paradis fiscaux.

A moins que Strauss Kahn ne soit l'élu. Mais alors il n'y aura pas grand changement dans les orientations car je voudrais bien qu'on m'explique ce que le directeur du FMI a de socialiste dans la politique qu'il mène à la tête de cette institution. Cette solution empêcherait la fuite des capitaux, mais ceux ci resteraient indisponibles pour le redressement économique du pays, Strass Khan n'étant pas du genre à s'attaquer plus tard à ceux qu'il protège et qui le protègent actuellement

Bref les perspectives sont extrêmement noires, et nous avons pu constater qu'à peine 10% des "veaux" (c'est bien de faire référence à De Gaulle en ce moment…) se sont mobilisés pour manifester ces derniers mois. Bizarrement on n'a que peu ou pas vus dans les cortèges les miséreux ne survivant que grâce aux resto du cœurs et autres épiceries sociales, et qui auraient du être les plus motivés. D'autant que ceux ci ne rencontrent pas les risques de perte de salaires ou d'emplois qu'ils n'ont plus.

Ségolène n'étant pas la vierge miraculeuse que certains semblent voir, la seule solution sera bien de créer le rapport de force, ultime solution pour inverser le cours des choses, en espérant que le point de non retour n'aura pas été dépassé, pour contraindre le nouveau président, quel qu'il soit, à redresser la barque avant le naufrage social et économique.

L'Irlande et la Grèce au bord de la faillite ont besoin du secours financier des autres pays du monde. Les "riches" vont prêter mais avec des intérêts considérables qui vont encore davantage plomber ces économies affaiblies et enrichir encore davantage les capitalistes.

Pourtant, il n'y a pas si longtemps la Grèce et l'Irlande nous étaient montrés en exemple car réalisant des progrès économiques considérables. C'était les fleurons du libéralisme démontrant la superbe efficacité de ce système.

On voit bien maintenant où cela conduit : effondrement encore plus catastrophique que le communisme !